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Estos dichosos inmigrantes

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Estos dichosos inmigrantes

¿Diran eso en Brasil?

Le Brésil, nouvel Eldorado pour les Européens en quête d'opportunités :

Vue de Rio de Janeiro, en octobre 2011
© AFP/Archives Yasuyoshi Chiba
Afeida Ghaleb, 33 ans, ne regrette pas d'avoir quitté la France en juillet pour tenter l'aventure au Brésil, pays moteur de l'Amérique latine, qui attire de plus en plus d'Européens en quête d'opportunités.

"Je sens que j'ai échappé à la crise en Europe. Je suis de double culture (franco-arabe) et j'avais envie d'une expérience à l'international", a déclaré à l'AFP la jeune Française qui a passé dix ans dans une entreprise d'agro-alimentaire en grande banlieue de Paris.

Embauchée chez Michelin à Rio de Janeiro avec un contrat local, elle explique qu'au Brésil, "c'est plus ouvert, on n'est pas catalogué. La France malheureusement, ne valorise pas la diversité".

Septième économie du monde, le géant sud-américain a connu une hausse du PIB de 7,5% en 2010 et table cette année sur une croissance de 3,5%, supérieure à la moyenne mondiale. Son taux de chômage a baissé à 6% cette année, le plus bas depuis 2002.

Afeida Ghaleb dans son bureau de Michelin à Rio de Janeiro, le 16 novembre 2011
© AFP Antonio Scorza
Contrairement aux Européens de plus en plus nombreux à arriver et qui se heurtent au problème du permis de séjour, Afeida a obtenu avec Michelin "un visa de deux ans renouvelable".

Arrivé début octobre en touriste, Alejandro, un Espagnol de 33 ans, n'a pas cette chance et vit de petits boulots comme DJ ou guide dans les favelas: "Avec la crise et le chômage en Espagne, j'avais besoin de changer d'air, d'une ville avec la plage et le soleil. Il faut aller où les choses vont mieux. Mais mon visa expire dans un mois et demi", a dit ce Madrilène à l'AFP. Il deviendra "illégal" s'il n'arrive pas à renouveler son visa pour trois mois encore, le maximum permis.

Comme Afeida, Alejandro "partage un appartement en colocation" dans le quartier chic d'Ipanema. Ces nouveaux arrivants, à leur grande déconvenue, font face à l'explosion des prix dans le pays, tirés par la bonne santé de l'économie et l'accueil de la Coupe du monde de football en 2014 et des jeux Olympiques en 2016.

Selon le ministère de la Justice, le nombre d'étrangers en situation régulière a augmenté de plus de 50% de janvier à juin, passant de 962.000 à 1,5 million et ne cesse de croître, Portugais en tête aidés par la langue commune.

De décembre 2009 à juin 2011, les Portugais sont passés de 277.000 à 329.000 et les Espagnols de 58.500 à près de 81.000. Les Français de 16.500 à 17.800.

Mais les autorités estiment aussi à plus de 600.000 le nombre d'immigrants en situation irrégulière, en augmentation constante. De ce total, 40% sont Boliviens suivis par les Chinois (13%).

"En Europe, le Brésil est vu comme une terre d'opportunités", a déclaré à l'AFP la directrice de la Chambre de commerce espagnole de Sao Paulo, Nuria Pont.

Cette augmentation est due non seulement à la crise en Europe, mais à la demande énorme du Brésil, selon elle.

"Il y a quarante millions de nouveaux consommateurs -presque la taille de l'Espagne- qui sont sortis de la misère et le marché brésilien n'arrive pas à satisfaire la demande", a-t-elle expliqué.

"Il manque huit millions de professionnels qualifiés - comme des ingénieurs - que les universités brésiliennes mettront cinq ou six ans encore à former", a-t-elle ajouté.

Le jeune architecte espagnol David Galipienzo, qui implante un projet immobilier à Rio, témoigne: "en Espagne, on est tombé de 800.000 logements par an à moins de 100.000. Ici, la demande ne cesse d'augmenter", a dit David.

L'économie brésilienne en plein boom, avec la création de 2,5 millions d'emplois en 2010, associé à la crise dans les pays riches, a fait que légion de Brésiliens qui avaient émigré dans les années 90 aux Etats-Unis, au Japon et en Europe sont revenus au pays.

De 2005 à 2011, le nombre de Brésiliens vivant à l'étranger a chuté de moitié, de quatre millions à deux millions, selon les chiffres officiels.


Brasil, el nuevo Eldorado de los europeos en busca de oportunidades:

Vista de Río de Janeiro en octubre de 2011
© AFP / Archivo Yasuyoshi Chiba
AFEID Ghaleb, de 33 años, no se arrepiente de haber dejado a Francia en julio para probar suerte en Brasil, el motor de América Latina, que atrae cada vez más europeos en busca de oportunidades.

"Siento que he escapado de la crisis en Europa. Yo soy de las dos culturas (árabe y francés) y quería una experiencia internacional", dijo a la AFP que los jóvenes franceses Pasó diez años en una empresa de procesamiento de alimentos en los suburbios de París.

Contratado en Michelin en Río de Janeiro con un contrato local, se dice que en Brasil, "es más abierto, que no está catalogado. Francia por desgracia no valoran la diversidad."

La economía más grande el séptimo del mundo, el gigante sudamericano creció un 7,5% del PIB en 2010 y la tabla de este año un crecimiento del 3,5%, superior a la media mundial. Su tasa de desempleo bajó a un 6% este año, el más bajo desde 2002.

AFEID Ghaleb en su oficina de Michelin en Río de Janeiro, 16 de noviembre 2011
© AFP Antonio Scorza
A diferencia de los europeos cada vez más probable que ocurra y que se enfrentan al problema de los permisos de residencia, AFEID obtenido con Michelin ", una visa de dos años renovables."

Llegó a principios de octubre en calidad de turista, Alejandro, un español de 33 años, no tuvo tanta suerte y vio a pequeños trabajos como DJ o guía en las favelas, "Con la crisis y el desempleo en España, que tenía que cambiar aire, una ciudad con la playa y el sol. Hay que ir donde están las cosas mejor. pero mi visa expira en un mes y medio ", dijo el madrileño dijo a la AFP. Se convertirá en "ilegal" si no logra renovar su visa por tres meses, el máximo permitido.

Como AFEID, Alejandro "compartir un piso compartido" en el Ipanema de lujo. Estos recién llegados, para su gran decepción, frente a la explosión de los precios en el país, impulsado por la salud de la economía y la organización de la Copa Mundial de la FIFA 2014 y los Juegos Olímpicos de 2016.

Según el Departamento de Justicia, el número de extranjeros en situación legal aumentó más del 50% de enero a junio, de 962.000 a 1,5 millones y está creciendo, ayudada por la cabeza portugués el idioma común.

Entre diciembre de 2009 junio de 2011, los portugueses pasaron de 277.000 a 329.000 y 58.500 españoles de casi 81.000. El francés de 16.500 a 17.800.

Pero las autoridades también creen que más de 600.000 el número de inmigrantes ilegales, en constante aumento. De este total, el 40% de los bolivianos son seguidos por los chinos (13%).

"En Europa, Brasil es visto como una tierra de oportunidades", dijo a la AFP el director de la Cámara de Comercio Española en Sao Paulo, Nuria Bridge.

Este aumento se debe no sólo a la crisis en Europa, pero la enorme demanda de Brasil, dijo.

"Hay cuarenta millones de consumidores, casi nuevo del tamaño de España, que había salido de la miseria y el mercado brasileño no puede satisfacer la demanda", dijo.

"Hay una falta de personal calificado ocho millones - como ingenieros - las universidades brasileñas todavía cinco o seis años para entrenar", añadió.

El joven arquitecto español David Galipienzo, que implementa un proyecto de viviendas en Río de Janeiro, dijo: ". España, que ha caído de 800.000 unidades al año a menos de 100.000 Aquí, la demanda va en aumento", dijo David.

La economía brasileña en auge, con la creación de 2,5 millones de empleos en 2010, asociada a la crisis en los países ricos, un hecho que la legión de brasileños que habían emigrado en los Estados Unidos 90, el Japón y Europa volvió a casa.

De 2005 a 2011, el número de brasileños que viven en el extranjero cayó a la mitad, de cuatro millones y dos millones, según cifras oficiales.

“Los dos guerreros más poderosos son paciencia y tiempo.” (León Tolstoi)